L’Escrime

Respect et Maîtrise de soi sont les maîtres mots de l’escrime. Sport de combat, il n’est en aucun cas basé sur la force. L’escrime est une discipline complète qui demande de la vitesse, de la précision et des réflexes. Sport individuel mais impossible sans partenaire, il se pratique aussi en équipe.

L’escrime est le premier sport olympique français, avec 115 médailles olympiques au compteur… Laura Flessel Colovic, Brice Guyart, Eric Srecki, Christian d’Oriola sont les escrimeurs les plus titrés et les plus connus des sportifs français.

C’est également un sport en expansion: la F.F.E compte en effet 64 000 licenciés, 120 000 pratiquants, et plus de 800 clubs. Il n’existe aucune contrainte médicale pour pratiquer ce sport. L’équipement est léger et la pratique très sécurisée. De plus grâce à des Maîtres d’Armes qualifiés, vous maîtriserez rapidement la technique et la coordination des gestes.

L’escrime développe aussi bien la concentration que la réflexion. Pour harmoniser au mieux le corps et l’esprit !

Libérez vous…le jeu est à la pointe de l’épée et vous permet de vous mesurer à vos adversaires dans la plus grande convivialité. Affinez-vous…Idéal pour l’entretien musculaire, l’escrime vous tonifie et affine votre silhouette : élégance et ligne feront partie de votre quotidien !

La situation fondamentale de ce sport est le combat de deux escrimeurs, à la même arme, sur une piste, arbitré par un président du jury.

La touche

La touche est le symbole du sport escrime, mais toucher n’est pas frapper, taper n’est pas escrimer : si vous tapez, frappez, percez, cognez, assénez un coup … vous ne faites donc plus de l’escrime sportive ! Une touche doit être maîtrisée !
Toucher l’adversaire est évidemment un des premiers buts de l’escrimeur, sinon « le premier et le seul », mais il ne peut pas le faire n’importe où, n’importe comment, ni bien sûr n’importe quand.

Où toucher

– À l’épée, on peut toucher toutes les parties du corps de l’adversaire, de la tête aux pieds.
– Au sabre, on peut toucher toutes les parties du corps situées au-dessus de la ceinture.
– Au fleuret, seul le buste est valable, du cou jusqu’à la ligne des aines et de dos jusqu’à la ceinture. La cuirasse électrique représente la surface valable.

Avec quoi toucher

– À l’épée et au fleuret, on doit toucher avec la pointe de son arme.
– Au sabre, on peut toucher de taille et d’estoc, c’est-à-dire avec les tranchants et la pointe de l’arme.
– Au sabre et au fleuret ordinaires, le coup doit arriver nettement et franchement.

Quand toucher

– À l’épée, il faut toucher avant l’adversaire. Si vous touchez dans le même temps que l’adversaire (écart inférieur à 1/25e de seconde), les touches sont doubles. Il est question d’éliminer le coup double à l’épée, dit « coup des deux veuves » par référence au duel ; cette modification ferait évoluer favorablement la technique et la tactique de cette arme.
– Au sabre et au fleuret, je gagne la touche dans trois cas : si je suis seul à toucher valable, ou si je prends un « temps d’escrime » (durée d’une action simple) sur l’adversaire, enfin si j’ai la priorité dans un coup double. En effet, toutes les actions sont régies par « la convention » de 1919, qui dit que « Toute attaque correctement exécutée doit être parée ou complètement esquivée et la phrase d’arme doit être suivie. » Cette convention stipule que l’attaquant a donc priorité en cas de coup double.
S’il y a deux attaques jugées simultanées et si celles-ci touchent en même temps, l’arbitre (le président du jury) ne les départage pas, et les touches sont annulées.

La priorité au fleuret et au sabre

Si l’appareillage électrique a rendu un grand service à la justesse de l’arbitrage en matérialisant les touches, il permet plus encore : de déterminer le temps d’escrime ! Le jugement de l’arbitre, dont la qualité tient à la justesse de l’interprétation des actions, permet de répondre aux questions : y a-t-il une priorité, une perte de priorité, une prise de temps ?
Le rôle de l’arbitre est parfois difficile malgré un règlement qui détermine les actions prioritaires et celles qui ne le sont pas. Le constat n’est pas toujours des plus faciles.

L’arbitre doit surtout vérifier que l’attaque est correctement exécutée :
– l’allongement du bras, pointe ou tranchant menaçant, doit précéder le déclenchement de la fente lors d’une attaque simple ;
– dans l’attaque composée, le bras ne doit pas se raccourcir pendant l’exécution des mouvements successifs, sous peine de voir juger l’attaque comme une préparation.
Retenons que les actions prioritaires sont l’attaque, la riposte, la contre-riposte et la ligne, que les actions non prioritaires sont la riposte à temps perdu, l’attaque dans l’attaque adverse, l’attaque sur un bras tendu (sur une ligne), et la marche bras court.

La phrase d’armes

La succession d’actions prioritaires, de pertes de priorité, de reprises de priorité se traduit sur le terrain par des actions offensives, défensives et contre-offensives qui forment des phrases d’armes, sorte de conversation courtoise par fleurets ou sabres interposés, où chaque tireur essaye de faire valoir ses arguments sans crier ni couper la parole à l’autre. Art difficile où le soliloque est déconseillé face à des interlocuteurs parfois braillards, bègues ou sourds et maniant aussi la langue de bois.
Choisir entre le jeu « conventionnel » de l’attaque-parade-riposte -parade-contre-riposte, ou celui moins rigide des attaques-remises ou ripostes-reprises, tel est le choix du fleurettiste ou du sabreur. Ce choix est éminemment tactique avant d’être technique. L’attrait d’un match, côté piste ou côté spectateur, provient en grande partie de l’évolution des options prises par les tireurs.

Source: Fédération Française d’Escrime

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Histoire de l’escrime

ORIGINE DE LA DISCIPLINE A l’origine sport de combat, l’escrime était pratiqué bien avant la naissance du Christ. Le temple de Madinet-Habu, près de Louxor, en Egypte, comporte des gravures en relief représentant des escrimeurs au combat remontant à environ 1190 avant JC. De nombreuses autres civilisations anciennes, telles que la Chine, le Japon, la …

Armes

L’escrime sportive contemporaine utilise trois armes différentes : le fleuret, l’épée et le sabre. Cette escrime aux trois armes s’est constituée à la fin du XIXe siècle. Toutes ces armes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004). La lame de l’arme adulte est par …

Equipement

L’équipement et l’habillement doivent assurer le maximum de protection compatible avec la liberté de mouvement indispensable pour la pratique de l’escrime. Ils ne doivent en aucune façon risquer de gêner ou de blesser l’adversaire, ou comporter aucune boucle ou ouverture dans laquelle puisse – sauf cas fortuit – s’engager la pointe adverse et ainsi la …

Handisport

Règles

Au fleuret et au sabre il existe des règles de combat qui définissent les actions prioritaires. Ces armes sont appelées des armes de convention qui donne la priorité à l’attaque. Contrairement au fleuret et au sabre, il n’y a pas de convention à l’épée. Lorsque les deux tireurs se touchent ensemble, au fleuret et au …

Les Blasons

Les étapes dans l’apprentissage de l’escrime sont symbolisées par le passage des Blasons. Les Blasons sont délivrés dans les clubs par le Maître d’Armes. Chaque année c’est plus de 15 000 jeunes qui obtiennent un Blason.  Le blason est avant tout un outil et un support pédagogique qui permet à l’enfant : de prendre des …

Glossaire

Adversaire : Escrimeur en situation d’assaut Analyse : Démarche intellectuelle qui consiste à décomposer oralement la phrase d’armes pour déterminer lequel des deux tireurs est touché. Appel : Faire un appel. Frapper le sol avec le pied pour appuyer une feinte ou créer un trouble dans l’esprit de l’adversaire. Arrêt : Action offensive exécutée en …